La nuit de jeudi à vendredi n’a pas été de tout repos. Ma cicatrice me faisait mal, et on m’a appliqué des compresses froides. Malheureusement, cela ne m’a pas soulagée, et je n’ai pas bien dormi. L’infirmière de nuit ne voulait pas me donner de médicaments sans consulter le médecin à cause des antibiotiques que je prends. Le matin, on m’a administré des antalgiques, et je me suis sentie mieux peu de temps après.
Après le petit-déjeuner, l’assistante est venue changer mon pansement et m’a informée des résultats de l’infectiologue. Ils ont réussi à identifier le type de bactérie, ce qui est une bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il est très probable que je doive prendre des antibiotiques pendant 12 semaines avant de pouvoir subir la deuxième opération. En attendant, j’ai un plâtre, et je ne peux pas du tout poser le pied par terre. Cela va être une période difficile, car je vais rester chez ma mère, et il y a plusieurs escaliers chez elle. La rénovation de ma cuisine et de ma salle de bain ne sera terminée qu’à la mi-novembre, et je ne pourrai pas retourner chez moi tant que les travaux ne seront pas finis. Après la deuxième opération, j’aurai de nouveau un plâtre pendant 12 semaines. En résumé, je ne serai pas mobile pendant les six prochains mois. La pilule est dure à avaler...
Cette nuit n’a pas été paisible non plus ! Une des pompes qui injecte l’antibiotique émettait une alarme toutes les heures. Il y avait un problème avec le pansement et le drain au cou, que l’infirmière de nuit n’a pas pu résoudre. Ce matin, la cheffe de service, assistante de mon chirurgien, est venue et m’a confirmé la « mauvaise » nouvelle. Elle m’a expliqué que fixer une nouvelle plaque ou tout autre type d’implantation serait bien trop risqué si l’on n’est pas certain que toute trace de bactérie soit éliminée. Je comprends tout à fait, même si j’aurais souhaité une intervention plus rapide. Mais je ne veux en aucun cas prendre le risque d’une nouvelle infection !
J’ai pris une douche, puis on a changé mon pansement. La pompe à antibiotique est enfin silencieuse ! Ensuite, la personne responsable de la restauration est venue pour discuter des menus. Comme d’habitude, on mange bien pour un hôpital. Je ne sais pas si c’est parce que je suis en demi-privé, mais j’ai toujours trois menus au choix, avec la possibilité de combiner des plats.
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